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Billets créatifs initiés par Pascal Perrat

Pascal Perrat est un formateur en écriture créative, communication et tant d'autres choses encore. Un brin farfelu, il est dévoué à ceux qu'il accompagne de son œil à la fois bienveillant et critique.

Je vous invite à visiter son site, sur lequel vous trouverez de nombreux ateliers. J'ai suivi une formation en écriture marketing avec Pascal, qui m'a beaucoup aidée dans mon travail. 

Curieuse de ce qu'il proposait en matière d'écriture créative, je me suis inscrite à son blog et ne le regrette pas ! Les sujets qu'il propose chaque semaine sont toujours réjouissants ! Vous trouverez ici les billets que j'ai rédigés pour répondre aux propositions de Pascal. Bonne lecture !

Pour visiter le site Entre 2 lettres de Pascal, c'est  ici.


Après ablation de la langue...

Après ablation de la langue, recherche langue n’ayant jamais ni médit ni menti. 
Mauvaise langue s’abstenir, références exigées.

 

Aïe, ça commence mal pour moi. J’ai beau essayer de me contrôler, je ne cesse de médire. Tiens, rien qu’à l’instant : une grosse mouche se cogne contre la vitre et je lui dis, oui, parce que je parle aux mouches, moi. Bref, ce n’est pas le sujet, je lui dis donc, à la mouche : « Bien fait, t’es vraiment trop bête. » Et je me plains en passant : « Fais gaffe à mes carreaux ! »

 

Effrontée, râleuse et médisante. Menteuse ? Je ne crois pas. Quoique… en passant, un petit mensonge de temps en temps, ce n’est pas si grave.

Pour la médisance, je dis pas. J’ai toujours adoré critiquer, chercher la petite bête, semer mon grain de sel. Vous pouvez me faire les gros yeux, mais, vous savez, médire avec style n’est pas chose aisée.

L’annonce parle de références… Eh bien moi, en matière de médisance, j’en ai plus qu’il n’en faut des références !

 

Et puis d’abord, ils vont en faire quoi d’une langue pareille ? La prêtresse de la bienveillance et du respect de l’autre ? De qui se moque-t-on ? Vraiment, à notre époque, qui croira en elle ? Elle va être la risée des réseaux sociaux. Je suis sûre qu’ils vont écrire des bouquins et un tas d’articles, juste pour lui trouver un défaut. Ils vont décortiquer, analyser, disséquer, jusqu’à ce qu’ils trouvent la faille. Car faille, il y aura. On ne peut pas faire autrement ! Moi je vous le dis. J’ai pas mal roulé ma bosse et j’ai pu constater qu’on peut déblatérer dès son plus jeune âge.

 

« Recherche langue n’ayant jamais médit ni menti », ça sent la langue de bois à des kilomètres ! Je vous le demande : pourquoi a-t-on autant d’expressions négatives avec la langue ? Tout simplement, car elle ne sait rien faire d’autre que cracher son venin ! Même les langues de belle-mère, soi-disant festives, cachent une sournoiserie immense.

 

Moi, je demande à voir… Je vais garder un œil ouvert. Et si je flaire l’entourloupe, comme je n’ai pas ma langue dans la poche, je ne manquerai pas d’en parler. Je médirai à loisir et serai la meilleure des mauvaises langues ! De toute façon, je ne me fais pas trop de souci, une pimbêche pareille, ça ne doit pas courir les bouches !

 


01/12/2020
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Frémissant sous le vent...

Frémissant sous le vent, une feuille avait involontairement montré ses dessous. 
Un coléoptère raconta à ses confrères combien il s’était rincé l’œil. Ils s’y précipitèrent...

 

 

Qu’est-ce que j’aime me laisser porter par le vent comme ça ? Je me sens si légère, si libre aussi. Entre le temps où je demeure attachée à mon arbre et celui où je croupis par terre, ces quelques instants d’insouciance sont un pur délice…

Tiens, que se passe-t-il ? Qu’est-ce c’est que cette nuée qui me fonce dessus ? Une meute de coléoptères ? Qu’est-ce qui leur prend ? C’est bien ma veine, pour une fois que je peux faire ce que je veux en toute tranquillité, voilà qu’une colonie de bestioles a décidé de venir me gâcher la vie. Je me demande bien ce qu’ils me veulent.

 

-          La voilà ! C’est elle !

-          T’es sûr ?

-          Mais oui, c’est comme ça qu’il me l’avait décrite : légère, abandonnée au vent, insouciante, la   

           tige en l’air.

-          T’as raison, la description lui va bien.

-          Bien sûr que j’ai raison. Je ne me trompe jamais pour ces choses-là. Les feuilles aux mœurs

           légères ça me connait ! J’en ai vu plus d’une. Et, c’est toujours avec un grand plaisir !

-          J’imagine, j’imagine… Tu sais, moi, c’est la première fois. Tu crois qu’on va voir quelque chose ?

-          Il suffit de bien la faire tournoyer. Gilbert a eu de la chance, il l’a prise au dépourvu. Mais, on va

           devoir être plus malins. On va se creuser les antennes et bien réfléchir pour créer un joli courant

           d’air qui nous soit favorable.

-          Ah, Michel, tu sais toujours quoi faire, quelle que soit la situation. Vraiment, tu m’impressionnes.

-          Ça, mon pote, c’est le fruit de nombreuses années d’expérience. Et puis, faut dire que je suis

           plutôt futé de naissance.

-          Ça, c’est vrai Michel. Pour être futé, t’es futé.

 

 

Ils ressemblent beaucoup au petit jeune homme de tout à l’heure. Je crois que je commence à comprendre. Alors que je me croyais seule et m’offrais à tous les vents, je me suis laissé découvrir par un courant d’air. Le jeune coléoptère est passé pile à ce moment-là… Il a sans doute aperçu mes petites dentelles et est allé s’en vanter auprès de ses congénères. Ah le gredin ! Je lui avais pourtant demandé de rester discret. Je lui ai fait confiance, sotte que je suis.

Bon, il va falloir être fine à présent. Je ne peux plus me dérober. Il est trop tard.

Ah, mais, qu’est-ce que c’est ?

 

-          Geneviève !!! On vient en renfort ! Ils vont en avoir pour leur argent, tu vas voir.

-          Oh, les filles, comme je suis contente de vous voir. Mais qu’avez-vous en tête ?

-          C’est simple, en suivant le courant d’air chaud, nous allons nous laisser porter au-dessus de ces

           voyeurs et nous leur tomberons dessus !

-          C’est malin, je le reconnais. Mais ensuite ?

-          Ensuite, c’est simple, en glissant, nous leur retirerons leur pantalon à tous et on verra bien qui

           verra les dessous de l’autre ?

-          Oh ! Je me réjouis déjà de ce plan.

-          Allez les filles, en formation !

 

 

-          Michel, il se passe quelque chose de bizarre, là, non ?

-          Au contraire, ce n’est plus une, mais un tas de feuilles qui nous accueille. Le rêve !

-          Oui, mais là, quand même…

-          T’inquiète, je gère.

-          T’es sûr ? Parce qu’on dirait qu’elles…

-          … Je gère, je te dis !

-          Bon, bon. OK, Michel.

-          Ah !!!!!!!!!!!! Mais, qu’est-ce qu’elles font ????

-          Euh… Là, on dirait que t’as pas vraiment géré Michel.

-          Je me passe de tes commentaires.

-          En tout cas, j’aime bien ton slip scarabée. Il est très chouette.

 


01/12/2020
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L'œil gauche à l'œil droit...

L’œil gauche à l’œil droit :
- Tu te souviens de ton premier clin d’œil ?
- Et toi ?



 

-          Comme si c’était hier… Surtout que, si je me souviens bien, c’est moi qui suis restée ouverte et qui ai vu le sourire radieux de maman, si fière qu’on y soit arrivé.

-          Ah, excuse-moi, je me permets de te contredire, mais c’est moi qui suis resté ouvert.

-          Et voilà, comme toujours… Il faut toujours que tu te mettes en avant. Y’en a toujours que pour le

           côté droit.

-          Bah, ça semble logique, non ? Il y a quand même une majorité de droitiers sur terre.

-          Oui, mais alors… Quand on fait un clin d’œil, lequel est le dominant ? Celui qui reste ouvert ou

            celui qui se ferme ?

-          …

-          Ah, ça te la coupe, hein ? Est-il plus facile de se fermer quand l’autre reste ouvert ou le

           contraire ? Parce que l’air de rien, je fournis un effort incroyable pour bien rester fermé, alors que

           toi, t’es pas fichu d’y arriver.

-          Il faut reconnaitre que la question mérite réflexion. À moins que…

-          À moins que quoi ? Qu’as-tu encore à dire ?

-          Je me disais…

-          Bah vas-y, expose ton idée !

-          Nan, tu vas te moquer…

-          Mais non.

-          Je pense que l’idée peut te plaire, à toi le gaucho de service : en fait, tant qu’on n’arrive pas à se

           dissocier, cela montre un lien fusionnel entre nous deux. Puis, quand enfin on y arrive, c’est le

           fruit d’un formidable travail d’équipe.

-          C’est sûr que vu comme ça…

-          Ben oui, on ne peut parler de clin d’œil que si l’un est prêt à rester dans le noir, tandis que l’autre

           est celui qui regarde…

-          Mouais, pas mal ton analyse. Mais, qu’est-ce qui se cache derrière ton raisonnement ?

-          Rien, rien… Je dis ça comme ça.

-          Allez, accouche !

-          Tu vas pas aimer.

-          Je me doutais bien que tu ne pouvais pas avoir retourné ta veste comme ça.

-          Bah c’est simple, du premier qu’on a réussi à faire à celui d’hier à ce beau gosse qui est passé,

           qui est-ce qui finit toujours par se rincer l’œil ? C’est bibi ! Alors, si je t’apaise en te servant des

            théories humanistes fumeuses, tu ne me casseras plus les cils pour rester ouvert et je

           continuerai à profiter des grands sourires que nos prouesses, que TES prouesses, déclenchent.

-          C’est ça, fiche-toi de moi. Tu verras, un jour je me mettrai en grève et resterai grand ouvert.

 

 

 


01/12/2020
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Un tabouret à un pliant...

Un tabouret à un pliant :
– T’as vu la chaise longue, derrière toi, comme elle est gaulée !

 

Le pliant répond :

-          Oublie. Elle est hors de ta catégorie. Inaccessible. Il ne faut pas rêver. Les filles comme ça, ce

           n’est pas pour nous.

-          Et pourquoi pas ? Faut arrêter de se limiter sous des prétextes bidons. Qu’est-ce que t’en sais

           que je ne pourrais l’intéresser ?

-          Bah… Regarde-toi. Regarde-la. Y’a rien à ajouter.

-          Et voilà ! Tu sais qu’avec des mecs comme toi, on n’arrivera à rien. Il faut oser, regarder loin et

           haut. Sinon, quoi, on est condamnés à rester dans notre petit périmètre bien sécurisé ? Les

           grandes découvertes ont été possibles grâce à des mecs qui ont osé aller au-delà des

          apparences. « Think outside the box », man.

-          Quoi ? « Fink outside quoi ? »

-          C’est de l’anglais, ça veut dire « pense au-delà de la boîte », ne te limite pas, quoi.

-          Oui, mais là, quand même…

-          Quand même quoi ?

-          Allez, arrête, tu crois p’t-être qu’elle pourrait te regarder ?

-          Et pourquoi pas ? Je vais te dire, moi. Des filles comme ça, ça se la pète. Ça joue les grandes

           dames. Ah ça, c’est sûr la première année, elles font sensation. Mais, après une saison au soleil,

            la toile toute délavée, elles perdent un peu de leur superbe. Et puis, tu sais quoi, après s’être

            fatiguées auprès des flambeurs, ces filles-là, elles recherchent la stabilité. C’est exactement ce

            que j’incarne.

-          Ah oui ? Explique-moi ça.

-          C’est simple : tu peux me dire ce qu’il se passe pour elle, et comme pour toi si je peux me

            permettre ?

-          Euh…

-          Déjà, à part s’asseoir sur vous, qu’est-ce qu’on fait ? Et puis, en fin de saison, on vous plie et on

           vous met dans un placard ou contre un mur, parfois même sans protection ! Alors que moi…

-          Oui, toi.

-          Moi, on me garde toujours à portée de main, ou de pied devrais-je dire. On a toujours besoin de

           moi. On peut s’asseoir sur moi, me monter dessus pour atteindre des choses en hauteur. Je

           dépanne quand un invité imprévu se pointe. On peut même m’utiliser comme table !

-          Ah ouais, je n’avais pas vu ça comme ça.

-          Un vrai couteau suisse, je te dis ! Je suis l’allié de tous les instants. On peut toujours compter sur

           moi. Stable, robuste, fonctionnel, toujours prêt à aider. Ces filles-là, elles en reviennent du

           clinquant provisoire. Après quelques saisons, elles cherchent la fiabilité.

-          C’est sûr…

-          En plus, regarde sur quoi elle tient.

-          Hein ?

-          Ses pieds ! Bon, celle-ci n’est pas en bois pourri, mais bon, ces deux barres en alu qui se tordent

            pour un oui ou pour un non, tu ne vas pas me dire que ça en jette. Ajoute à cela la qualité

            douteuse de sa toile et tu vas voir si elle va faire la belle longtemps. Non, je te le dis, il ne faut

            vraiment pas se fier aux apparences.

-          Tu as peut-être raison.

-          Bien sûr que j’ai raison. D’ailleurs, je ne vais même pas me fatiguer à aller lui parler. Vraiment, ça

           n’en vaut pas le coup.

-          Tu crois ? Parce que quand même, elle est canon. Si tu arrives à la séduire, tu serais le roi de la

            terrasse.

-          Mais, je le suis déjà ! Tu n’as donc rien compris ? Je suis inébranlable, intemporel, increvable ! Je

           suis LE tabouret de la maison. Celui qui va voir défiler des générations et des générations.

-          Tu n’y vas pas un peu fort là ?

-          Mais non ! Tu ne comprends vraiment rien, hein ?

-          Bah…

 

Des pas retentissent sur la terrasse. Des mains s’emparent du tabouret. Et le placent à côté de la chaise longue.

-          Tu vois ? On a toujours besoin de moi.

-          Je vois, je vois. Je vois aussi que tu t’es rapproché de la bombe.

-          Quoi ? Ah oui, je n’avais même pas vu…

 

Une voix langoureuse s’adresse au tabouret :

-          Hello, toi ? Alors, quoi de neuf ?

-          Euh… Je… je…

 

Le pliant depuis l’autre bout de la terrasse :

-          Ha ha ha !!! Le roi de la terrasse. Le couteau suisse intemporel. On dirait que t’en mènes pas

            large devant celle qui n’en valait pas le coup ! C’est toujours pareil : ça se prend pour un cador et

           au moment d’agir, y’a plus personne ! Moi, je suis là, dans mon coin. Je ne paye peut-être pas de

           mines, mais au moins, j’arrive à aligner deux mots devant une belle fille.

Le tabouret :

 

-          Aucun commentaire. J’ai les pieds qui flageolent.

 


01/12/2020
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Un spermatozoïde, gagné par le trac, attend le top départ dans les starting-blocks...

Un spermatozoïde, gagné par le trac, attend le top départ dans les starting-blocks...

 

 

Mais qu’est-ce que je fous là ??? Je suis pas prêt ! Je le sens pas, mais alors pas du tout. Je suis patraque. J’ai dû manger un truc qui passe pas. Le jarret de porc à la cantine. C’est ça ! Pourtant Roger m’avait pourtant dit de ne pas trop me charger avant le départ. En même temps, il me gonflait avec ses recommandations, ses blancs de poulet et ses plats de pâtes avant les compétitions. Bon, faut dire que ça lui a réussi. Il a gagné tous les entraînements et lors de la grande compétition, il est allé tellement vite qu’on ne l’a jamais revu. Il est sans doute passé dans la ligue supérieure.

En attendant, moi, j’ai pas la carrure de Roger. Je sens que je ne vais pas avoir l’énergie requise. Je ne suis vraiment pas rassuré, surtout avec tout ce qu’on entend dans les médias. Il paraitrait que les plus faibles terminent dans des endroits abominables, étouffés dans des sacs en caoutchouc, noyés par les terrifiantes chasses d’eau... Ça, c’est quand on est pas inscrit dans la bonne compétition. Enfin, c’est Roger qui m’a dit ça. Celui-là, il est pas resté longtemps, mais il a eu le temps de m’en raconter des choses. Il parait que, quand le départ est donné, il faut jouer des coudes, que, soit dit en passant, nous n’avons pas, pour arriver le premier. Mais comment faire sans coudes et arriver où ? Ça, Roger, il a pas su me le dire. Si j’ai bien compris, on doit se laisser porter par un courant assez puissant et courir aussi vite que possible. Il faudra que je pense à me boucher le nez… que je n’ai pas non plus !

Il semblerait que les coordonnées GPS du point à atteindre soient déjà programmées dans notre système à notre insu. Ça aussi, ce n’est pas vraiment fait pour me rassurer. Me savoir contrôlé par une puissance supérieure que je ne connais pas, que je n’ai même jamais vue, ça ne me plait pas vraiment. Et puis c’est quoi ces signes qu’on a inscrits sur nous ? Il y a les XX et les XY. Les XY font les malins, en se moquant de nous, les XX. Ils disent que le gars à la peinture il a eu le hoquet et qu’il a écrit deux fois X. Alors nous, on leur rétorque qu’avec trois pieds ils iront pas loin. XX, XY, quatre pieds, trois pieds, z’avez saisi ? En tout cas, nous les XX, ça nous fait bien marrer. Je me demande qui a décidé des catégories. Là encore, c’est pas très rassurant de ne pas être maitre de son destin, non ?

Moi, si j’ai pas envie d’y aller aujourd’hui, je vois pas pourquoi je devrais y aller quand même. C’est un monde, ça ! Je vous dis que je me sens patraque. C’est pas prudent de prendre la route dans cet état. Pis, y’en a bien assez qui sont prêts. Pourquoi je devrais me forcer ?

J’ai trouvé ! Je vais m’agripper de toutes mes forces pour ne pas y aller….. tout de….ahhhhhh suite….. ahhhhh

 


01/12/2020
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